Le voile intégral en France

             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            La France est le premier pays à interdire le port du voile intégral dans l'espace public. En septembre 2010, la loi «interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public» est définitivement adoptée par le parlement. Cette loi concerne le port du niqab et celui de la burqa. La loi de 2004 interdit également le port du foulard hijab musulman et d'autres symboles religieux ostentatoires portés dans les écoles publiques. En europe, seule la Belgique va adopter la loi contre le port du voile intégral.

 

Mais les autres pays européens n'ont pas le même comportement face au voile intégral :

 

-En effet, L'Allemagne ne limite le port du voile que dans certaines régions.

-Au Pays-Bas, il n'existe pas de loi sur l'interdiction du port du voile intégral mais celui-ci n'est pas autorisé dans certaines communes et écoles suite à une interdiction émanant des conseils municipaux. De plus, la loi sur l'obligation de s'identifier autorise les forces de police à procéder aux contrôles d'identités nécessaires et la loi sur le transport des personnes permet aux entreprises de transport public d'adopter des règlements intérieurs limitant l'accès des passagers qui portent un voile pour des raisons de sécurité.

-En Italie , il n'existe pas de texte national qui interdit le port de la burqa dans les lieux publics, mais des initiatives locales ont été prises comme l'interdiction du port des masques et des casques.

-En Espagne , certaines villes ont adopté des lois interdisant le port du niqab et de la burqa en public mais ensuite ces lois ont été annulé par la Cour suprême d'Espagne

-D'autres pays, comme le Royaume-Uni, la Suisse et Les États-Unis ne veulent pas légiférer la loi anti-niqab car ils ont un sytème laique basé sur une vision communautariste. 

 

Comme la vision du voile intégral, la laïcité diffère selon les pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             La "République laïque", affichée dans la Constitution, est le modèle français de relations entre l'Etat et les religions. C'est une sorte d'exeption, qui suscite à l'étranger de l'intérêt, de la curiosité parfois des envies, des incompréhensions, voire de la répulsion. La neutralité stricte de l'Etat par rapport aux religions : garantie la liberté de conscience et de culte. Mais tous n'ont pas les mêmes relations entre l’État et l'Église. Trois systèmes peuvent être observés parmi les pays de l’Union européenne.

 

Certains pays reconnaissent une religion d’État :

( les mots en Italique sont définies à la fin de cette partie ) 

- En effet, l'Angleterre désigne l’Archevêque de l’Eglise anglicane.

- La Grèce consacre l’Eglise grecque-orthodoxe comme religion d’Etat.

- En Finlande, le protestantisme luthérien fait partie de l’état-civil.

- Au Danemark, l’Eglise protestante luthérienne (évangélique) reçoit des subventions publiques pour ses activités d’état-civil, de santé et d’enseignement.

 

D'autres associent la séparation des Eglises et de l’Etat et accordent un statut officiel à certaines religions :

- L'Allemagne et l'Autriche reconnaissent les religions et peuvent enseigner une religion dans les écoles. Mais elles devront payer un impôts sur le revenu.

- Le Luxembourg, reconnaît les quatre religions, catholique, protestante, orthodoxe et juive sur le fondement juridique du Concordat napoléonien.

 

La séparation entre les Eglises et l’État :

-Avant la France, les Pays-Bas ont adopté cette loi. Elle repose sur des principes qui ressemblent fortement à ceux de la France .

-Le Portugal a adopté en 2001 une loi sur la liberté religieuse qui permet à toutes les religions d'avoir des avantages jusque-là réservés à l’Église Catholique .

- Suite à la loi sur la liberté religieuse de 1980, L'Espagne réglemente la séparation du pouvoir politique et des Eglises.

- En 2000, la Suède met fin au statut d’Eglise et d’Etat dont bénéficiait l’Eglise luthérienne.